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C'est un peu la vie

5 février 2010

Putain de Bâtard

Je profite d'avoir récemment visionné le dernier film de Quentin Tarantino, Inglourious Basterds pour donner mes impressions.
Petite précision, je ne suis un fan inconditionnel de ce réalisateur (comprendre par là : "je n'ai pas vu tous ses films et je ne les connais pas par cœur", à bon entendeur) mais je dois dire que j'avais bien aimé les deux premiers volets de Kill Bill, en tant qu'amateur de la formule :

STYLE VISUEL (grain, tons, prises de vue...) + AMBIANCE SONORE + Action = Bon film.

Le scénario étant malheureusement assez loin d'être une constante dans cette formule.

Autant vous le dire tout de suite avant de développer un peu (et donc au risque de vous choquer), j'ai franchement aimé ce film, mais il m'a laissé sur un étrange sentiment, suivez moi dont.

Ne pas lire cet avis si vous n'avez pas lu le film. (pas de grosse révélations mais le plaisir ne sera plus entier. (il sera précisé les passages les plus "révélateurs" (un grand mot pour ça) sous la forme [SPOILER ON]Bla bla blu blo blo etc...[SPOILER OFF].

Le scénario, pour en résumer le début, pose le cadre dans le commencement des années 40 lorsque l'Allemagne montre sa pleine puissance, occupant la France notamment et pourchassant les familles juives afin de les exécuter sans scrupules. Ainsi, le Colonel Hans Landa (joué par Christoph Waltz)
surnommé le "chasseur de juifs" mène sa mission avec brio sur les terres françaises. Cela l'amène a fusiller une famille entière sous les yeux de la seule survivante Shosanna Dreyfus (interprétée par Mélanie Laurent) qui s'enfuit vers Paris où elle devient gérante d'un cinéma. En parallèle le Lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) forme une troupe de 8 soldats juifs et américains, les "Bâtards" dont le seul but sera de "buter du nazi".       La tenue d'une séance de cinéma réservé à de hauts chefs Allemands va être une opportunité pour la jeune femme et le commando de servir respectivement vengeance personnelle et mission secrète.

La période de la seconde guerre, déjà vue moult fois est ici revisitée et parfaitement retranscrite à travers le scénario qui se permet quelques originalités.

Le déroulement du film s'effectue par chapitre qui amène le spectateur irrémédiablement vers le finish d'une intensité émotionnelle rare. (pour tout vous avouer, mon cœur s'est emballé, au moins du 120/minute!). Les scènes s'enchaînent plutôt bien une fois les bases posées, on identifie relativement facilement les personnages (sauf ceux du commando qui ont une certaine ressemblance). On n'est également pas au bout de nos surprises car le film en comporte quelques-unes (lors du dénouement par exemple) mais à côté de ça, il survient des passages assez prévisibles bien que nécessaires : c'est légèrement dommage donc petit défaut excusable. Cependant, [SPOILER ON] au menu des surprises, la mort de certains Bâtards, à plusieurs moment du film, sûrement au service de l'action et du réalisme, mais qui laisse le spectateur un peu amer qui aurait peut-être aimé les voir (et plus longtemps) en action. [SPOILER OFF]

Au final un déroulement crescendo maîtrisé dont on regrettera seulement les détails grossiers permettant de faire avancer le déroulement. (Un petit trois, une certaine paire de chaussures oubliée bêtement...)

Les acteurs / personnages : du très bon et du moins bon. L'interprétation à proprement parlé frise parfois la perfection en la personne de Christoph Waltz jouant le Colonel Hans Landa, qui du début à la fin campe avec brio ce chasseur de guerre dénué de morale mais très observateur. La perfidie et l'ambition suinte de l'acteur qui signe donc là une excellente prestation. Le reste de la distribution est disons honorablement incarnée en fonction du degré du rôle. Brad Pitt est crédible en chef des Bâtard, Mélanie Laurent se fond dans son rôle et délivre un large spectre d'émotions, et l'acteur Daniel Brühl (qui joue Fredrick Zoller) s'en sort bien. Pour le reste, rien de transcendant, que ce soit le commando, et les seconds rôles comme l'actrice allemande dans le film, c'est correct.
En ce qui concerne les personnages, c'est moins bon, en dehors du personnage de Hans Landa et de Shosanna (les deux rôles les plus intéressant en fin de compte), on aperçoit du stéréotypé, surtout pour les Bâtards "vengeance; cogner et réfléchir après". C'est fait intentionnellement me direz vous mais c'est quand même un poil décevant, surtout que le film ne leur donne pas la chance de se faire connaître. [SPOILER ON] On peine a pardonner l'oubli des chaussures au Lieutenant Raine pourtant censé être (dans une certaine mesure) le cerveau de l'équipe. Dommage également pour le personnage de Fredrick, qui gagne en profondeur à la toute fin (acteur de la guerre plutôt que soldat ? Semble éprouver des remords quant à sa "bravoure". Un peuple qui suivrait donc les ordres par principe plutôt que par pur idéalisme ?) mais c'est bâclé car trop vite expédié (même si cela sert le déroulement, vous comprendrez). [SPOILER OFF]

En clair un bon casting qui parvient à sauver des personnages peut-être pas assez élaborés de prime abord qui peuvent aussi compter sur l'ambiance.

L'Ambiance : est au poil. La musique est typé "western électrique" avec des lignes de basses entraînantes et une guitare qui sent bon la poudre de révolver. Cela colle parfaitement au film (réalisateur oblige on pense à Kill Bill car là aussi chaque scène à sa mélodie fétiche). On a même l'occasion d'entendre un classique (c'est le mot) avec le thème de Für Elise (Beethoven) dans la scène d'intro, les puriste apprécieront. Le choix d'introduire la langue de Goethe dans les échanges entres soldats notamment est une bonne initiative, qui renforce l'immersion tout au long du film.
Au niveau du contenu des scène, on a droit à de l'humour bien entendu, mais aussi à quelques actes de violence (méritée pourrait-on oser dire) qui pourront choquer les moins averti (et les petits sensibles haha), et des doses d'action qui forment un ensemble homogène. On ne voit pas les 2h30 (ce qui semble assez long) passer.

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2 février 2010

Pré en Bulle

Pourquoi Inclassable ?
Parce j'ai, pour l'heure, la motivation (que j'espère la moins éphémère) d'écrire sur plusieurs sujets, divers mais qui reste dans le même thème des expériences telles que :

-Un film,
-Un Bouquin Livre,
-Un jeu vidéo,
-Un disque...

Je ne souhaite pas faire un guide de consommation tout bête en testant drastiquement ces pauvres objets d'arts -bien que vous puissiez le prendre comme ça- je préfère vous faire part (un peu pour mémoire personnelle également) de mes émotions, ressentiments, pensées, de mon humble avis subjectif.

À partir de là on peut se dire que tout ceci peut être classé dans média, mais il se rajoutera sûrement quelques écrits personnels (Poésie...), Photos quand elles seront réussi et tout un tas de choses qui pourrait me passer par la tête d'ici là.

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